dimanche 24 janvier 2010

Un mot de l'éditeur

Je tiens également à m'excuser pour la mise en page passablement merdique de ce blog, je passe plus de temps à essayer d'agencer les paragraphes et les photos de façon à peu près correcte que d'écrire mes brèves! Toute cette interface débile est d'un non-sens absolu. Si quelqu'un a réussi à apprivoiser la bête et a des cours express à me proposer, je suis preneur.


Ouch, it's been awhile mate!

Holy Jesus, mais où étais-je passé? J’ai l’impression d’avoir été englouti pendant des mois par un surpuissant maelstrom qui ne m’aurait recraché que maintenant, en plein hémisphère nord, à des milliers de kilomètres du God’s own country, où j’aurais passé cinq mois d’une richesse inouïe.
Donc. Je m’épargnerai la peine d’une longue et fastidieuse énumération de toutes les choses significatives et/ou mémorables qui me sont arrivées dernièrement, et Dieu sait si elles sont nombreuses. Simplement à savoir que ma localisation géographique a comme je l’ai dit nettement évolué puisque je me retrouve chez les pingouins au Québec, après une (trop) courte halte en France. Si je suis ici, c’est pas pour enfiler des perles (quoique) mais plutôt pour suivre quatre cours à la fameuse Université de Montréal, en « Criminologie » et « Sécurité et études policières ». Et c’est bien l’fun, surtout celui sur les drogues. J’en reparlerai certainement plus tard. Les profs qui pourtant auraient ô combien de raisons de faire les fanfarons au vu des lignes sur leurs CV sont extrêmement friendly, et pratiquent l’art de l’autodérision et de la vanne en permanence pour notre plus grand plaisir. Aucun rapport bien entendu ici avec un quelconque institut toulousain. Pour exemple, l’un d’eux est un véritable geek (il se revendique comme tel) gras du bide et tatoué qui est pourtant spécialiste en terrorisme, cybercriminalité et renseignement et travaille dans le secret des dieux pour pas mal d’agences gouvernementales. A l’occasion, il nous gratifie aussi d’imitations de Jack Bauer en plein rush pour sauver le monde et qui sont ma foi fort réussies. Un personnage que l’on peut retrouver ici.
Le tutoiement réciproque et permanent avec ces illustres individus est déroutant pour un pauvre français comme moi, empreint d’une vingtaine d’années d’inculcation d’une déférence feinte et forcée, mais je compte passer outre cette malheureuse habitude.

Mon inspiration étant devenue aussi sèche que le pauvre sapin qui hante mon salon depuis des semaines, je m’arrêterai donc là.