mardi 21 juillet 2009

"Oh my god I can't believe, I've never been this far away from home"

Quelque part entre le 14 et le 16 juillet, 7h38, Aéroport de Dubaï

Installé à la terrasse de l’antenne locale de Ronald McDonald, je ne m’imaginais pas que le sens d’un Minute Maid était si différent ici: un espèce de truc ultra sucré ultra dégueulasse, mais dont je viens de m’apercevoir qu’il ne m’a coûté qu’un euro cinquante en version King size, c’est plutôt correct après tout.
Que dire à part ça… Attente interminable à Paris, vol de 6 heures pour arriver au pays où les cigarettes se vendent par paquet de mille et des femmes en bikini, haha. Ceci dit, les boutiques sont vraiment énormes, dans tous les sens du terme. Croisé ce qui pourrait bien être des joueurs du Celtic Glasgow (mais qu'est ce qu'ils branlent ici???), l'équipe australienne féminine de cricket à ma gauche et un touriste chinois en turban de cheikh, c'est n'importe quoi. Version orientale de Las Vegas certainement.

Heureusement que la douane a été inexistante à l'arrivée, parce que je ne sais pas si mon exemplaire du dernier GQ avec Gisèle Bunchen à demi dénudée en couverture aurait survécu à un inventaire en règle de mon sac à dos, les pauvres ils doivent pas en voir tous les jours.
Mais je ne sais pas comment je vais tenir pour les 18 heures en l'air qu'il me reste à faire, qui a eu cette putain d'idée que de construire un pays aussi loin ?

Aéroport de Melbourne, très longtemps après


Magnifique spectacle à l'arrivée à Melbourne, de nuit. Le reflet de la lune sur l'aile, l'intensité de sa lumière variant au gré des nuages que nous traversions, puis les lumières dorées de la ville s'y mélangeant. Maintenant, nouvelle attente ici, tout est très calme, normal vu l'heure, une ambiance très feutrée flotte dans le salon. Dans à peu près trois heures de vol, la terre promise, enfin. Mais je réalise toujours pas, je suis en Australie, merde ! Ca mérite bien d'aller faire un tour aux toilettes tiens.

2 commentaires:

  1. So foot traverse les frontières...

    RépondreSupprimer
  2. Putain d'idée que de trafiquer dans un recoin de globe un décor de cinéma, d'y jeter sans conviction des aborigènes fashion et d'oublier de foutre quelqu'un au cadre alors qu'ils font mousser un relent de paradis... Bon cadrage - le frontal.

    Lui-même.

    RépondreSupprimer